Vue du bus. |
le Kilimandjaro Villa |
Mon adresse pour cette semaine sera le "Kilimandjaro Villa", juste en face de la mosquée qui commence l'appel à la prière dans les hauts parleurs dès 5h. Heureusement, il est de courte durée et on peut finir sa nuit après. Autant dire que je dors bien après cette journée de bus.
En plus les températures la nuit descendent plus qu'à Dar, nous sommes à 1500m d'altitude.
Le soir je fais la rencontre de Antoine, un cycliste belge qui se fait deux mois de vélo depuis Adis-Abeba jusqu'à Zanzibar en faisant le tour du lac Victoria au passage!
La station des dala-dala d'Arusha |
Une fois déposé sur le bord de la route, il ne me reste plus qu'1km à faire à pied sur le chemin de terre qui mène à l'aéroport, à moins de prendre un autre boda-boda. Les land rover des safaristes roulent vite sur ce chemin et à l'arrivée je me sens bien poussiéreux.
Arusha airport |
À l'aéroport je rencontre un employé qui travaille au sol depuis plus de vingt ans. Optimiste à l'excès ("il y a souvent des jeunes étrangers fraîchement sortis de l'école qui arrivent ici le matin sans un sou en poche et qui repartent le soir avec un boulot "me dit-il), il me donne toutefois une foule d'informations très utile sur les noms des gens qui bossent ici, les avions exploités.
Le matin je rencontre la chef pilote de Régional Air. Ses Twin-Otter sur le parking me font rêver. Malheureusement, pas de recrutement de copilote prévu avant l'an prochain.
Caravan et PC12 sur le tarmac. |
On me conseille de traîner au restau de l'aérodrome au déjeuner. J'y croise en effet quelques pilotes, notamment de Coastal aviation.
Je fais la connaissance de Nico, le chef pilote espagnol très sympa de la compagnie ZanAir basée à Zanzibar, mais que je n'avais pas pu rencontrer.
Il y a justement un recrutement en cours sur 207 donc sans l'exigence des 1000h. Ils cherchent à recruter un citoyen tanzanien mais il me laisse entendre que s'ils ne trouvent pas leur candidat, je pourrais avoir mes chances!
Un après-midi, je fais la connaissance de Riaan, le chef pilote de TFC. Pour m'y rendre je traverse les caféiers en boda-boda. Très sympa, il me fait visiter ses bureaux et m'invite même le soir avec ses collègues. Ça fait plaisir de passer une soirée à parler avion avec des pilotes!
TFC recrute, justement. Malheureusement mon concurrent, une connaissance du chef-pilote, pilote de chasse à la retraite et licence tanzanienne en poche ne laisse que peu de chance à ma candidature.
Je tombe sous le charme des environs d'Arusha. La nature y est belle, verte, le sommet du Mt Méru à plus de 4500m à proximité de la ville est impressionnant.
Le Mt Méru fair un joli décor pour cet ATR en piste. |
Au bout d'une semaine, j'ai fait le tour de toutes les compagnies. Il ne me reste plus qu'à rentrer à Dar Es Salaam et continuer de m'afficher aux bureaux des compagnies. Avec cette ville, j'ai fini ma tournée de rencontre des compagnies Tanzaniennes.
Le Kilimandjaro au lever du soleil au cours du retour en bus |